Gil Lorfèvre, un journaliste au CDI

 

Lundi 19 mars, Gil Lorfève, journaliste au Midi Libre est intervenu en classe de 5e2. A l’occasion de la Semaine de la presse, il est venu parler de son métier de journaliste.

 

 

Gil Lorfèvre a été attentif à toutes les questions.

 

 

Les élèves de Mme Cadilhac avaient préparé des questions à l'avance.

 

Qu’est ce qui a déclenché votre vocation de journaliste ?

J’aimais la rencontre, le contact avec les autres. J’aimais aussi voyager et qu’on me raconte des histoires.

Qu’est-ce qui vous plait dans votre travail ?

J’aime informer et avoir l’impression de faire quelque chose d’exceptionnel…. L’effervescence qui règne à la Rédaction, c’est grisant.

Combien d’articles écrivez-vous chaque semaine ?

En moyenne, en région, on écrit 4 ou 5 articles par semaine.

Quelles sont les choses positives et négatives de votre métier ?

C’est un métier très créatif et on a une certaine notoriété en tant que journaliste car on signe notre article.

Mais aujourd’hui, il règne une ambiance « anti-journaliste » et c’est déplaisant. On peut critiquer la presse mais elle est nécessaire pour la démocratie… ce qui ne doit pas l’empêcher de se remettre en cause.

Avez-vous interviewé des gens célèbres ?

A un moment, je m’occupais de la rubrique « Musique ». J’ai interviewé David Bowie, Bruce Springsteen, Noir Désir…mais aussi des hommes politiques, des photographes comme Henri Cartier Bresson ou Annie Leibowitz.

Comment recueillez-vous vos informations ?

Je travaille beaucoup sur le terrain pour chercher l’information, je reçois des communiqués de presse et j’ai aussi mon réseau, c’est-à-dire tous les gens qui peuvent m’être utiles dans mon métier, comme des chefs d’entreprise par exemple.

Ensuite, je lis les dépêches de l’AFP (L’AFP est une agence de presse qui a des journalistes dans le monde entier)

Ensuite, il faut hiérarchiser cette information.

Quel est le matériel indispensable pour être un bon journaliste ?

Les oreilles et les yeux ! Il faut regarder, écouter et parler. Le support est secondaire mais c’est un dictaphone est très utile. Il faut être curieux.

 

Le journaliste avait amené des journaux pour les montrer aux élèves.

 

Qu’est ce qui fait un bon titre ?

Un bon titre doit informer du contenu du « papier » et être direct. Pour capter le lectorat, il faut des phrases simples et courtes.

Dans certains journaux, il existe des « titreurs », qui s’occupent uniquement des faire les titres.

Quel est l’article dont vous êtes le plus fier ?

J’ai été marqué par le drame de Vaison la Romaine, puisque j’ai été le premier journaliste à arriver sur place il y a 25 ans, lors des inondations qui ont fait plusieurs dizaines de victimes.

Quels sont les différents services au Midi Libre ?

En tout, 900 personne travaillent au Midi Libre. 240 journalistes composent la Rédaction, il y a également l’Administration et la comptabilité et ensuite l’imprimerie, qui travaille la nuit.

Tout ce personnel travaille au siège mais aussi dans les 14 agences du Midi Libre.

En moyenne, 150 000 journaux sont vendus tous les jours.

Y a-t-il une rubrique « Ecologie » dans le journal Midi Libre ?

Non, il n’y a pas de rubrique « Ecologie » mais le journal fait des gestes écologiques en récupérant le papier des journaux invendus, ainsi que l’encre, qui est « essorée », afin de réduire l’empreinte carbone. Le papier et l’encre sont donc recyclés.

Par ailleurs, Midi Libre est en train de mettre en place le biométhane, le gaz des déchets, pour ses véhicules.

 

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